Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Et c'est tout... Le Trait et le Dire
20 mai 2009

Oral : 1ère épreuve...

Bon, révisions pendant les vacances, et un p'tit coup dimanche. Passage à l'oral jeudi dernier sur "Itinerario de un chicano", mon préféré. (Pas maso au point de la jouer franc jeu et de prendre celui que j'aime le moins) et hier soir film en espagnol^^. (Sérieux c'est flippant, en allant au lit je pensais en espagnol. Je pensais pas vite, évidemment.)

Ce matin, on se lève à 6H (ça faisait longtemps, et je vais devoir rééditer samedi. Ô joie.), p'tit-dèj au radar (la table se souvient de mon bol de chocolat on va dire) et c'est parti. (Après que la Mère ai demandé deux-trois fois si j'avais mes papiers. Je précise que c'était le cas.)

Donc voyage en voiture, et lâchage aux Contades. On cherche un peu l'entrée de Fustel (oui, parce qu'il y en a plusieurs en fait). Bon, on cherche sa salle (330, dernier étage, ô joie.) et on va regarder la liste de passage. En 5ème place. Juste là où il faut pour pas avoir le temps de faire quelque chose avant, mais pas assez tôt pour être zen.
Donc en deux heures j'ai eu le temps de lire la moitié de mon bouquin, lier connaissance avec un mec de Fustel (noter l'intelligence de Riane: je sais même pas son nom) qui passait avant moi, et avec un autre de Kléber qui passait après. Au moins ça aide la vie sociale. On en vient d'ailleurs à la conclusion qu'on a aucune cha,ce de s efaire interroger sur "Itinerario..." vu que toutes les classes de Kléber ont l'air de l'avoir fait.
Entre temps j'apprends aussi que mon ù^$& de rattrapage de baseball (la manière dont ils comptent faire ça m'est un grand mystère), c'est lundi à 16H. Le jour où je finissais à midi. ><
Cile a le temps de passer, elle en sort contente. J'ai le temps de faire quatre fois le tour de tous les étages, de saluer tous les gens que je connais.
Evidemment, une partie du temps a été employé à l'étude de l'examinatrice (d'ailleurs c'est à croire qu'il y avait que des femmes) : plutôt jeune, habillée sympathiquement au premier abord. Après ça se  corse: paraît un peu nerveuse et sèche. Bon, faut dire qu'elle était à la bourre. Quand le premier sort, on se précipite comme des chacals:

-Alors? C'était comment.

-La merde, je me suis chié dessus.

Merci, trés réconfortant. On tente un deuxième essai:

-Et elle est comment?
-Trés sèche. J'ai eu l'impression que j'arrêtais pas de dire des conneries.

On s'entreregarde, consternés. Ultime baroud d'honneur de ma part:

-Et elle interrompt quand tu fais des fautes?

-Non, mais à la fin elle a fait "Bien, bien, bien". Je em suis demandé quelle grosse bourde j'avais sortis.

Superbement réconfortant le mec, quoi. La deuxième nous sort à peu prés le même topo. Joie, joie. Le troisième a rien dit et s'est tiré rapido presto (en oubliant son livre d'ailleurs.)
Le quatrième rentre. J'attends cinq minutes et c'ets là que ça me tombe ultimement dessus: le stress. Bon, exagérons pas, pas au point de réviser.
Bon, évidemment, malgré mes tentatives désespérés de ralentir le temps, mon tour arrive. Donc on rentre, on donne convoc et carte d'identité, puis la liste des textes. Elle inspecte. On prie en croisant les doigts. J'ai abandonné tout espoir sur "Itinerario..." et je prie pour "Rojos". Je me dis que c'est pas de trop;vu qu'au bac de français elle a choisi THE texte que j'aimais pas. Le  seul. Et tous les autres passés avant moi (c'est à dire tous ceux de mon groupe) en avaient des trop bien.
Et là, le miracle de ma vie: Itinerario de un chicano. Je remercie les dieux.
Donc je me prépare. C'est là que je me rends compte que je me souviens plus du mot pour "courageux" (valiente). (Je pensais que c'était "Valore" mais j'avais un doute. Ai bien fait de m'abstenir pour le coup.) Je mets deux lignes de conclu, sur le truc que le prof avait trouvé bien jeudi dernier.

Puis j'écoute du bout de l'oreille le mec avant moi, je el plains un peu, parce qu'il a l'air déboussolé par l'attitude de la nana. Faut dire qu'elle regardait et frottait avec intérêt une tache sur la main, et qu'elle l'a fait reformuler plusieurs fois. Là, je stresse plus pour le coup. (Faut dire que sauf les profs qui font s'arrêter à chaque faute et corriger, l'attitude de l'examinatuer je m'en balance totalement. (Dnc sur 3H au total attente et passage, 15 minutes désagréable. Ca va.)
Bon, je commence, je déroule mon truc. Je me fais avoir bêtement: je dis "chacal" pour "coyote". Mierda. Je m'embrouille un peu dans ma conclu. Evidemment, elle me fait réexpliquer. Je m'en sors mieux le deuxième coup. Elle me dit qu'elle pense que s'est exagéré d'aborder ce thème pour ce texte, vu qu'on y parle que d'un cas précis. Re-mierda.
Elle me fait parler de la fiancée aussi, j'explique qu'il a fini par retourner la retrouver au Mexique. Elle me fait préciser. je relis rapido, et merde "buscar"  c'est "chercher". Je dis que j'ai dit une bêtise (sur le coup, un grand remerciement mental à Jecker) et je dis un truc juste.
Bref, sentiment mitigé au final: le texte était maitrisé, mais effectivement elle m'a pas fait l'effet d'être vachement heureuse de ma prestation.
On décide de ne plus y penser étant donné que c'est quand même un peu une deuxième option.

Bref, et fin de l'aprés midi passée à faire: le marché des antiquaires que j'adore (j'aurais eu du fric, il serait parti à une vitesse...) le marché de la place de Zurich, me promener, et tergiverser en coomptant les centimes pour savoir quoi m'acheter à midi. (Faut dire que Naegel me tendait les bras d'une façon ostentatoire.)

Re-bref. Et sur ce, (et sur l'envie extrême d'un Aamaretto avec deux glaçons)  je vous quitte.

Publicité
Publicité
Commentaires
L
"Je pensais pas vite, évidemment"<br /> <br /> C'est étonnant: tu penses, toi?
Et c'est tout... Le Trait et le Dire
Publicité
Publicité