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Et c'est tout... Le Trait et le Dire
13 octobre 2009

Viva Italia!

Samedi, Guillaume est venu. En soit, c'était déjà cool. Quand en plus c'est un Guillaume avec de la Vodka, c'est super. Alors quand c'est Guillaume, Vodka et carnet bleu...

Le carnet bleu, c'est un carton bleu enfermant difficilement des rames de papier épais et doux, fermé par un cordon bleu. Je l'ai ouvert presque religieusement.

Parce que dans le carnet bleu il y a une semaine avec Léa et Chloé en Italie. Et il y aura nos futurs voyages.

Donc, voilà le carnet bleu, rempli au jour le jour par Chloé, avec deux trois mots de notre part, à Léa et à moi. Bon, j'ai pris la liberté de dire « Je » pour moi-même même si ce devrait être originellement Chloé. Mais écrire « Je » pour quelqu'un d'autre, c'est trop étrange.

(Première partie, à suivre l'an prochain...)

Il est à l'état de notes, et je prends sur moi de le mettre en phrase et de rajouter des informations. Je ne pense pas trahir l'esprit.

ITALIE

8 juillet 2009 (1er jour)

Parties vers les 10H, après une nuit plutôt agitée, et relativement courte. (Léa chez Guillaume, et moi et Chloé qui avons papoter jusqu'à 3H du mat').

On vérifie les réponses des auberges de jeunesse, deux d'entre elle accepte de changer la réservation pour 4 (Avec Hana) en réservation pour 3. Mais les 10% versés ne seront pas rendus. C'est déjà ça.

C'est Maman Chloé qui se charge aimablement du trajet aller en voiture, jusqu'à Frankfurt-Hahn (=Bled pommé dont la seule singularité est d'avoir un aéroport. Merci TomTom et Papa Léa qui a donné le trajet le matin même.) Deux heures de route. Sous la pluie. Looong.

On enregistre les bagages sans problème (2 pour 3) et on rentre dans l'avion facilement (première tablette Milka. Oui, on part avec du Milka.). Après 30 minutes d'attente. (Malédiction Rianesque. Je retarde les avions, je sais pas comment!)

On se trouve trois places côte à côte (Youpiiii) et on décolle.

Je fais brièvement marrer les deux autres. J'ai pas peur de l'avion, mais j'avoue que le décollage n'est pas la chose qui me rassure le plus. D'accord, je flippe un peu au décollage. Mai-euh, je voyais vibrer les ailes!

Vol de une heure, agréable et ensoleillé! On survole les Alpes et on aperçoit la mer. On va tourner au-dessus un certain temps car le retard du départ nous oblige à attendre qu'un couloir d'atterissage se débloque. On arrive à 16H50.

Au sol, il fait beau et chaud, on voit les Alpes. C'est étrange comme montagne, après les Vosges, on dirait une muraille. On récupère les bagages et on commence la première partie des transports.

On a atterrit à Pise et on veut aller à Florence. Donc on cherche à acheter les billes de train (par chance il y a deux gares à Pise dont une à côté de la gare. Bien foutu.

Le truc moins bien foutu, c'est les horaires. On a lu sur Internet une horaire qui n'existe pas. Joie. Donc train à 17H53. Bon, on sera en retard. On fait la queue (looooongue) pour les billets, on trouve gare et train. On a même mis la main sur un plan en attendant! On se met sur l'herbe et on profit du joli soleil italien.

A_roport

Bon, à Florence Riane se rend compte en rigolant que Léa ne sait pas avec précision où est l'auberge de jeunesse et  on a pas de plan de Florence. Bon, par chance Riane a regardé le matin même les emplacements des logements et si celui-ci est hors-carte du Routard je me souviens de où elle est, approximativement.

Et là, le flip. Sérieux. On fait la connerie monumentale: on se sépare. Léa et Cloé à la recharche du « i » indiquant les truc touristique, pour avoir un plan, et moi vérifiant le nom des rues. Et on se retrouve plus. Et pendant 10 minutes, on va tourner en rond, et mon portable refuse de se connecter au réseau italien. J'avais oublié que pour les réseaux étrangers il fallait passer par le mode manuel.

Bon, ça passé, on se remet en route.

On fait le tour de la gare et je vous jure qu'elle est grande. On passe devant diverses Alimentari et on se dit que ça serait bien de s'acheter le p'tit dèj du lendemain. On fera ça quand on aura pas les bagages.

On trouve l'Auberge. Joie.

On rentre, on monte les étages, on sonne. Rien. Comme on a un peu une heure de retard on se dit, un peu, qu'on va devoir coucher dehors! On appelle le numéro indiqué  sur la porte (oui, on est aps des rapides). Ah, ils envient quelqu'un. Une madame arrive, nous fait rentrer.

Un problème se pose vite. Ne parle que l'italien. Argh. Alors lui faire comprendre qu'on est que trois mais que oui, on avait prévenu, mais qu'on a pas eu de réponses... Heureusement elle est gentille

On y arrive! (Léa devient officiellement préposée à la parlotte. Et moi digne détentrice du droit de guider nos pas.)

Elle nous loge dans une charmante chambre pour 5 où on sera seules cette nuit. Drap et serviettes fournis, salle de bain privée réservée à la chambre, deux ventilos (qui serviront bien!), télé (qui ne servira pas), frigo (Vive le jus d'orange. A la bouteille paske c'est cher les verres).

DSCF2121***DSCF2122

Mignonne vue sur une courette intérieure.

Vue2

Au mur un tableau d'un Cupidon tirant des flèches. Visant mon lit. Bon. D'accord. On va rien dire.

Auberge la moins chère du voyage (10€/nuit, über cheap pour la Toscane), et franchement confortable, relativement dans le centre et proche de la gare.

Comme on est parti intelligemment en jeans/basket/sweat (raison: économisons du bagage) et qu'on se retrouve accueillies par la canicule, on se change.

Sans se concerter, on se retrouve en sarouel noir (bleu pour Léa qui est un peu boulet) et débardeur rouge. On sort manger et on passe par une Alimentari: pain de mie, jus d'orange et Nutella. ^^

Et puis un p'tit charmant resto italien « I Due G » (Les deux G). On rentrait dix minutes plus tard on avait pas de place Avec de vrais plats italiens et de vrais italiens, ce qui gâche rien. Adorable resto et repas de sales radines. C'est à pire la Pasta, Dolci, et puis c'est tout. Même pas d'eau. Budget serré, on fait avec.

On met en place le type de repas qu'on fera à chaque fois: un plat chacune, on mange un tiers, on fait tourner. Un « Riz vert », risotto vert, des raviolis (aux épinards je crois) et des gnocchis à la tomate. A tom-ber.

Et puis trois desserts ça devient plus drôle parce qu'il y a que deux cuillères. Donc on en, metr un au milieu, et on fait tourner les cuillères jusque ce que ça soit fini. Pannacotta avec un coulis cerise qu'il portait un nom d'alcool mais en fait non, on a été feintées!

Un semifreddo à la menthe, avec un coulis chocolat (ben oui, quand même, chocolat quoi!) et puis qui cachait un cœur de glace chocolaaaaat.

Et puis, on tâte d'une spécialité florentine qui va devenir cher à notre cœur. « Biscotti du Prato » ou « Cantuccini » Notre dessert d'alcoolos. Du Vin Santo (vin de dessert, doré, une merveille) dans lequel on trempe des cantuccinis, croquants aux amandes.

Et ça, ça se fait dans un silence religieux.

DSCF2125

On rentre, se douche (Lés a le droit à une douche qui marche pas, mais c'est bien la seule. Léa a trop bu, sans doute. ><).

On établit le plan de bataille pour le lendemain.

On lit (Alors, le deuxième tome de Millénium pour Léa, « Bad Monkeys » pour Chloé (ça a pas l'air d'avoir été extraordinaire et « L'élégance du hérisson pour moi. Je l'aime, même si la fin fait assez : oui ben je savais pas quoi faire d'autre)

Et puis à demain.

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Commentaires
C
cool !! tu ne trahis pas du tout l'esprit ^^! j'ai failli le garder pour moi ce carnet bleu (comme tous les autres..) mais pour une fois les gens ne s'en foutaient pas totalement (ca change ^^) donc tu est la gardienne de ce carnet avec la charge de le ramener pour le prochain voyage (où?? quand?? pour bientôt ..?? j'aimerais bien partir là tout de suite maintenant..si j'en ai le courage ^^) biz
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