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Il y a deux semaines, j'ai eu une pensée qui m'a surprise.
EN revenant de Lyon, je somnolais lorsque nous nous sommes arrêtés, mon père et moi, pour la pause de midi. Et en passant à cette occasion près d'une petite vallée où se nichait un village, qui n'avait rien d eparticulier, cela a surgi.
Je veux m'arrêter.
J'ai vraiment été surprise. C'était une envie de ne plus courir et de s'arrêter naturellement à sa place où, plus important que tout à ce moment là, je verrais enfin les jolies choses et je rencontrerais enfin les belles personnes.
Vous savez, celles des livres, des films et de toute la noosphère, celles qui sont droites, étonnantes, étranges, regard franc ou fuyant, sans aucune spécification qui s'applique à toute sauf celle d'être pleinement belles.
Comment dire... Ce tenancier de bar de Blueberry nights, les braqueurs incapables de J'ai toujours voulu être un gangster, la dame des forge et la mère louve de Mononoké, l'orpheline et le cerveau de la Cité des Enfants perdus, tous ceux de The Remains of the day...
C'est idiot, hein?
(Ici je voulais mettre "la fille de joie" de la BO du film Les jolies choses mais Deezer me fait des misères.)
Et puis encore, parce que parfois on ressent la nécessité de dire certaine schoses même si elles ne doivent jamais être entendues:
Messieurs Porte et Guillon, vous allez me manquer. J'ai passé cette année de longs tête à tête avec vous et mes Mizuno et j'ai écouté la fin de vos voix avec la même admiration qu'à l'habitude.
Que vive l'irrévérence,
Les rois passent, les fous demeurent!