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Certes, je pourrais dire que j'ai honte. Mais d'abord, ce n'est pas le cas (parce que, franchement, je doute que vous attendiez avec impatience que je poste) et ensuite mais si cela pouvait être je n'en aurais pas le temps.
Je n'ai le temps de rien et ce n'est pas (encore) trop désagréable. Pour l'instant j'arrive à m'accorder le temps de manger, dormir et le samedi après-midi libre (dans un WE de trois jours).
J'ai l'impression de courir en équilibre sur un fil.
Non, plus exactement, sur l'eau. Je suis en train de marcher et donc logiquement le pas suivant et faisable et je peux avancer pas à pas. Et pas à pas, je survis. Mais il ne faut pas que je réfléchisse à l'ensemble, sous peine de m'apercevoir que c'est impossible.
Comme dit David "Oh, mais je vais y arriver. Je sais juste pas dans quel état"
Sinon je viens d'apprendre que mon (actuelle) voisine en anthropo était partie un an au Japon après le bac. Je suis morte de jalousie. Et j'ai la méchante impression de n'avoir rien fait de ma vie.
Du jour où j'ai découvert la radio je me suis mise à l'écouter tous les soirs. J'arrivais pas à m'arrêter de peur de ne pas entendre tout, tout savoir, tout recevoir. Alors, l'idée de tout ce que les autres ont vu et pas moi, ça me rend folle...