Oyez, oyez
Les nouvelles péripéties enneigées!
La suite de mes péripéties lyonnaises estudiantines viennent se compliquer de cette nouvelle amie.
Hier, à midi, il s'est mis à neiger. Guère inquiète, je pensais qu'il neigerait deux heures et puis fini. D'autant plus que à ce moment là j'étais un peu plus inquiétée par la perte de mes clefs. (Oubliées dans un amphi. Retrouvées rapidement. Une bonne âme les a rapportés aussi sec aux Objets trouvés. Parfois la fac a du bon).
A six heures il neigeait encore. 10 cm étaient tombés. Les bus étaient annulés (sauf 3 lignes). L'un d'eux, ayant glissés sur les voies du T2 l'avait condamné à l'arrêt entre Hôtel deville-Bron et Grange blanche.
En passant devant mon ex-résidence j'ai eu un (très) bref regret.
Ce qui s'est traduit par 45 minutes de marche à pied, dans la neige avec des bottes dont j'ai eu la (mauvaise) surprise de remarquer leur désimperméabilité et une jupe longue.
Mais ça avait quelque chose de très beau: une centaine de jeunes, en train de marcher sur les rails, sous la neige, la nuit.
Après ça, plus la peine de rentrer chez moi, direct à Radio Canut. Je els ai squattés une heure en attendant la réunion, c'était sympa au moins. Bon, la réunion: 4 personnes. Vite envoyé, vite fini. (J'ai un rendez-vous pour un entretien vendredi, arraché de haute lutte! Non, en fait ils se sont arrangés pour m'arranger, moi, ce qui est adorable).
Rentrée à la maison, pieds gelés. Lorsque j'ai ôté mes bottes et que j'ai voulu marcher j'ai failli hurler à chaque pas.
Donc ce matin, je prends mes précautions. Jeans, collants, chaussettes, bottines fourrées.
J'attends 15 minutes un tram qui en prendra 40 pour arriver à la fac. Je suis dans le même tram que la prof, d'ailleurs. Là, je me suis bénie d'avoir déménagé. A mon ancien arrêt, les gens rentraient plus.
Classe en comité très réduit, tous autour des chauffages, quelques uns comme moi, les chaussettes collés au radiateur. Cours suivant? Annulé. Le prof est pas là.
Dernier cours? Laisse tomber.
Donc reste un cours. Je me tâte à y aller, sachant que durant les grèves elle n'était pas là pour cause de problèmes sncfique.
Et des gens carrément bloqués chez eux, j'en connais.
Comme dit ma sœur: lyon et la neige, c'est pas encore ça.