Extraits...

Parce que j'ai la flemme d'écrire moi-même...
Trouverez vous leur origine?

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Méfiez-vous alors si on vous offre un trône, c'est peut-être celui de Roi des Rats...

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Tu passeras donc ta vie au ras des pâquerettes, sans jamais y voir une seule fée! [...] Oui, l'autre monde existe. Nos yeux de chair ne voient que ce qu'ils peuvent voir. Mais ce n'est pas tout ce qui existe.
Car il y a bien un trésor au pied de l'arc-en-ciel pour celui qui sait chercher.
[...]
Avez-vous déjà vu; de vos yeux vu, l'infrarouge et l'ultraviolet? Avez vous déjà entendu les ultrasons? Pourtant, l'infrarouge et les ultrasons existent! Vous ne voyez pas les fées, les elfes, les gobelins? Qu'est ce que cela prouve? Que vous êtes sourds et aveugles!
[...]
Parfois, un chien dresse l'oreille et vous ne savez pas pourquoi.. C'est parce que lui les entend. Parfois, un chat regarde dans le vide et vous ne  savez pas quoi. C'est parce que lui les voit.
Chaque jour davantage, notre monde, qui croit avoir percé tous les mystères, s'éloigne du monde des fées.

Et du même livre, plus tard:

Mon charmant petit elfe devenait une chose innommable, une divinité de l'ancien temps qui réclame des sacrifices barbares, un démon de marbre et d'émeraude.

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C'était un chien, un chien énorme, noir comme du charbon, mais un chien comme n'en avaient jamais vu des yeux de mortel.
[...]
Jamais aucun rêve délirant d'un cerveau dérangé ne crée vision plus sauvage, plus fantastique, plus infernale que cette bête qui dévalait du brouillard.

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Le comte se tourna vers moi avec des yeux brillants et dit: "Ecoutez-les! Les enfants de la nuit! Comme leur musique est douce..."

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Asineth interrogea son père.
"Ne l'aimiez-vous pas?"
Elle fut surprise de l'entendre répondre:
"Si je ne l'aimais pas, c'est que je n'ai jamais aimé quoi que ce soit.
-Alors pourquoi l'avoir tuée?
-Parce que je suis le roi, dit Nasilee. Si je ne l'avais pas tuée, mon peuple aurait cessé de me craindre, et s'ils ne me craignent pas, je ne suis pas roi."
Asineth comprit alors que, des deux pouvoirs mentionnés par Baie, le plus fort était celui de nommer. C'est parce qu'on lui donnait le nom de roi que Nasilee s'était vu contraint de tuer ce qu'il aimait par dessus tout. "Vous n'aimiez pas Baie plus que tout", dit Asineth.
Nasilee ouvrit les yeux, laissant leur lumière fuser et se concentrer sur sa jeune enfant. "Non?
-Vous lui préfériez le nom de roi."
[...]
-Je n'aurais pas eu à la tuer si tu n'avais pas répété ses paroles déloyales.
-Si vous aviez tout simplement ri de ce que disait une enfant, elle aurait pu vivre.
-Un roi doit être roi!
-Un roi faible doit être ce que les autres rois furent; un roi fort est lui-même, et dés lors le sens du nom de roi est modifié." Ces mots auraient pu sortir de la bouche de Baie, car Baie comprenait ce genre de choses, alors qu'Asineth ne faisait que supposer ce que cela signifiait.

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C'était beau. Tout était gris. Maintenant tu ne peux pas savoir, tout est déjà rose, jaune, vert. C'est devenu une carte postale. Il faut te lever plus tôt, nourrice, si tu veux voir un mande sans couleurs.
[...]
Le jardin dormait encore. Je l'ai surpris, nourrice. Je l'ai vu sans qu'il s'en doute. C'est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
[...]
Dans les champs c'était tout mouillé et cela attendait. Tout attendait. Je faisais un bruit énorme toute seule sur la route et j'étais gênée parce que je savais bien que ce n'étais pas moi qu'on attendait. Alors j'ai enlevé mes sandales et je me suis glissée dans la campagne sans qu'elle s'en aperçoive...
[...]
Tu crois que si on se levait comme cela tous les matins, ce serait tous les matins aussi beau , nourrice, d'être la première fille dehors?
[...]
C'est vrai c'était encore la nuit. Et il n'y avait que moi dans toute la campagne à penser que c'était le matin. C'est merveilleux nourrice. j'ai cru au jour la première aujourd'hui.

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Connaissant les personnes qui viennent sur ce blog, je dirais que les deux premières et la dernière sont trouvables. Le quatrième aussi. (Seul de la liste dont je n'ai pas lu le livre correspondant.)
En réalité, seul le 5ème va réellement être assez impossible à trouver. Il n'est pas très connu. Hélas. C'est un de mes livres préférés, et je trouve qu'il est très "beau". C'est dommage que l'auteur ait perdu ce style d'écriture. Il en a écrit un autre que je trouve à la hauteur, et même si les autres sont biens, ce n'est pas tout à fait ça...

Comments

[Calimeriane]

T'es franchement déprimant.
Je crois que j'ai même pas besoin de parler du 2, hein.
Après vérification, j'ai découvert que le 4. est juste. Mais dans la citadelle, il cite justement un autre auteur. Demande à Morgane, elle trouvera.
Et pis pour le 5. T'aurais pou faire le difficile effort de traduire en français.

[Anne l'Ineffable]

Ah, au fait, tu as maté Merlin? Il y a toujours plein de perles entre Arthur et Merlin. "I told you you were an ass. I didn't realize you were a royal one!" Ah, ah. *supports the epic love!*

[RICHARD]

1- “La révolution des Fourmis” de B. Werber

2- "Vive la chasse à la morue" de Ultra Vomit

3- "Le chien des Baskerville" d’Arthur Conan Doyle

4- "La Citadelle des cauchemars" de Christian Lehmann

5- "Hart's Hope" de Orson Scott Card

6 - "Antigone" de Jean Anouilh

[Anne l'Ineffable]

La dernière, c'est méga-simple, c'est Antigone, la version d'Anouilh. Putain ce que ce livre déchire sa maman. Je l'aurai bien casé dans ma dissert si je ne l'avais pas déjà mis dans mon commentaire de philo.